Le palais Jacques
Cur forme un quadrilatère irrégulier dont
les bâtiments entourent une cour intérieure.
Les deux principales façades extérieures se
présentent sur louest et lest.
La façade
ouest prend appui sur le rempart gallo-romain et ses trois
tours. Celle du Trésor (au nord) est coiffée
dune tourelle hexagonale. Les deux tours cylindriques
sont flanquées dun escalier à vis desservant
les étages du logis.
La façade
sur rue (à lest) sorganise en deux ailes
encadrant un pavillon dentrée. Ce pavillon central
est percé par deux portes (charretière et piétonne).
Ces dernières sont surmontées dun balcon
couvert dun dais de pierre qui abrita jusquà
la Révolution la statue équestre de Charles
VII. Ce même type de sculpture se retrouve sur les façades
du château
de Blois et du palais
ducal de Nancy. Le balcon est encadré par deux
« fausses » fenêtres où apparaissent
accoudés à la balustrade, une femme (à
droite) et un homme (à gauche) et est surmonté
par la verrière de la chapelle. Une tourelle descalier
octogonale, abondamment décorée, couronne lensemble.
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La cour intérieure
est entourée par une galerie à deux niveaux
(au nord, sud et est), par le logis principal (à louest)
et le pavillon dentrée (à lest).
Le logis est rythmé par trois tourelles descaliers,
hors uvre, desservant les issues secondaires des salles
dapparat (tourelle gauche), la cuisine, les caves et
les combles (tourelle droite). La tourelle centrale, très
richement décorée, accueille lentrée
principale du logis.
Son intérieur
au rez-de-chaussée se compose de la salle dapparat
(dite des festins), des cuisines et dune étuve
(au nord) et dappartements (au sud). Son premier étage
conserve les mêmes dispositions : salle dapparat
(salle daudience du tribunal en 1822) entourée
dappartements (au nord : chambre dite des galées
et cabinet de travail de Jacques Cur). Le cabinet des
échevins, logé dans la tour du Trésor,
abrita à la fin du XVIIe siècle la salle du
conseil de la ville. La chapelle, restaurée dans le
dernier tiers du XIXe siècle, « protège
» lentrée de la « grantmaison
» comme au château de Mehun-sur-Yèvre.
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