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MAJ le 14/03/2024
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Châteaux d'Uzès XIIe, XIXe siècle.


Plan de la maison d'arrêt (tour de l'Évêque et du Roi) réalisé en 1854.

Le château ducal se compose d’une enceinte trapézoïdale coupée en deux (du sud au nord) par un alignement de constructions (tour - logis - chapelle - bâtiment moderne).

La tour Bermonde est un bel édifice rectangulaire (14,30 m x 9,80 m) marquée par quelques bossages rustiques épars. Elle est flanquée sur sa face sud par de fins contreforts et par un massif quadrangulaire renfermant un étroit escalier à vis. Elle comportait primitivement trois étages voûtés et un niveau sommital (chemin de ronde) largement remaniés par la suite. Les ouvertures primitives (fentes de jour, archères et porte -bretèche ?-) prenaient place sur les murs sud et nord.

Le logis rectangulaire d’origine (29,80 m x 12,30 m), attribuable au plus tôt à la fin du XIIIe siècle, prend appui sur la face ouest de la tour. La façade Renaissance, posée au XVIe siècle, empiète d’environ 6 m sur la face nord de la tour et le flan de la chapelle -à deux niveaux- prenant appui au nord du logis.

L’enceinte du Duché est flanquée à l’angle nord-ouest de la tour de la Vigie (fin du XVe siècle) -tour percée d’un grand nombre de canonnières (plus d’une quinzaine)- et à l’angle sud-est par une tour carrée presque aveugle, appareillée en bossage rustique peu saillant.

La tour de l’Évêque est une tour rectangulaire (11,45 m x 9,50 m) flanquée par des contreforts prolongeant les faces les plus longues et par une tourelle d’escalier à vis, à l’angle sud-est. Elle s’élève à 34,20 m au-dessus de la rue et se compose de cinq niveaux : cave, trois étages voûtés en berceaux plein cintre et l’étage sommital. Le premier est percé par la porte charretière du XIXe siècle, sans doute découpée sur une ouverture plus ancienne (l’existence d’un conduit -assommoir- dans la voûte intérieure pouvant le laisser penser), le second portant sur la face nord un balcon/hourd.

Un bâtiment d’architecture romane prend place entre la tour et le logis de la tour du Roi. Transformé en chapelle en 1826, il serait, pour Jean Mesqui, le premier niveau d’une tour (logis ?) inachevée, qui aurait dû s’élever le long de la tour de l’Évêque. Les ouvertures face sud correspondraient aux liaisons entre celles-ci.

Le château du Roi se compose d’une petite enceinte appareillée en bossage rustique, percée d’une porte en plein cintre à assommoir. Le sommet de l’enceinte est pourvu de mâchicoulis en arc retombant sur de longues consoles.

La tour carrée (9,20 m de côté pour 25 m de haut) est appareillée en pierres lisses et à quelques endroits en pierres à bossages rustiques à liseré large. Elle est couronnée par une ceinture de mâchicoulis reposant sur de grandes consoles, dispositif semblable à celui de l’enceinte. Les trois salles de la tour sont voûtées en berceau légèrement brisé. Un petit escalier à vis (dans l’angle sud-est) en permettait l’accès. Quelques ouvertures éclairent les trois niveaux. La face nord conserve deux portes d’accès (au rdc et au 1er étage).

Au sud, contre la tour, s‘élevait un bâtiment qui servit de cuisine au château, puis de maison au gardien des prisons. Démoli en 1982, il n’en reste que la cave et les traces de voûtes sur le mur de la tour.

Une « ruelle » couverte sépare la tour du Roi du logis s’y rattachant. Ce bâtiment rectangulaire (21 m x 8 m), à deux niveaux, était à l’origine dépourvu d’ouvertures et de communications avec la tour dite de l’Évêque. D’importants travaux effectués tout au long de sa vie en rendent sa lecture difficile. Il suffit pour cela d’observer sa façade sud : pas moins de cinq portes, des traces de voûtes, une fenêtre à meneaux bouchée, la trace d’un second solin de toit (rehaussement des toitures)…




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