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MAJ le 14/03/2024
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Château de Gavaudun, XIIIe siècle.

Généralités - Historique - Diaporama

Textes et photos ©

Fondation :
  • Pour le château, probablement dans le courant du XIe siècle.
Sous le règne de :
  • Indéterminé.
Grandes dates :
  • Vers 1160 : Assiégé par l'évêque de Périgueux.
  • XIVe - XVe siècles : Joue un rôle dans le conflit franco-anglais.
Principal intérêt :
  • Le donjon de Gavaudun constitue un véritable chef-d'œuvre. Son agencement interne se révèle assez unique et d'une grande complexité.
Statut :
  • Classé Monument Historique en 1862. Propriété de la commune.
Bibliographie :
  • Pas de référence pour le moment.

Le site est sans doute fortifié dès l'époque celtique, comme le laisse envisager la présence du toponyme " dunum " (dun) désignant généralement un camp retranché. Le castrum apparaît dans le courant du XIe siècle. Repaire d'hérétiques, il est assiégé vers 1160 par les troupes de l'évêque de Périgueux. Les assaillants parviennent à réduire la place en jetant des charognes dans le seul puits alimentant la garnison en eau potable.
L'actuelle forteresse est probablement bâtie vers la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. Elle joue un rôle modéré dans les querelles locales au cours de la Guerre de Cent Ans.

Elle occupe le sommet étroit d'une éminence naturelle vertigineuse. On y accède grâce à une faille, agrandie par les bâtisseurs des lieux. Le puits de la seconde forteresse, construite après le siège des années 1160, est ménagé dans cette crevasse. Une échelle en bois permettait de parvenir à la basse-cour. Elle a aujourd'hui été remplacée par un étroit escalier de pierre aux marches particulièrement abruptes.

Des bâtiments occupant autrefois la cour ne subsistent plus que les soubassements. Le logis seigneurial s'élevait à proximité du donjon, seul édifice bien conservé. Cette construction remarquable dessine un cylindre du côté de l'attaque et a une face plate vers la place. Elle protégeait donc un palais seigneurial disposé en enfilade et s'apparente ainsi partiellement aux bergfrieds alsacien. Sa base est pleine et en partie talutée. Soigneusement appareillée, elle possède un rez-de-chaussée avec accès direct ménagé à une époque récente. En revanche, on ne peut gagner les niveaux supérieurs que par une porte percée en hauteur, dans l'esprit des donjons romans. Une porte voûtée en arc brisé donnait peut-être sur le chemin de ronde. Un escalier marquant un léger virage emmène vers l'étage noble, avec un dégagement en direction d'une galerie percée d'archères à niche. On retrouve une galerie similaire au quatrième niveau. Le second étage était entièrement dévolu à l'habitation. Bien éclairé, chauffé, il disposait en outre de latrines. Le sommet était probablement crénelé et couvert d'une toiture. On ne peut totalement exclure, malgré l'absence de traces dans les maçonneries, la présence de hourds.
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