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MAJ le 18/04/2024
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Château de Montmorin, XIIe, XIIIe siècle.


Fondation :
  • Première mention en 1102.
Sous le règne de :
  • Philippe Ier (1060-1108).
Grandes dates :
  • 954 : Première mention d'un seigneur de Montmorin.
  • 1102 : Le château apparaît dans une charte de l'abbaye de Sauxillanges.
  • 1147 : Hugues III de Montmorin accompagne Louis VII à la croisade.
  • 1628 : Le château est sans doute désaffecté.
  • Vers 1790 : Vendu comme Bien National.
Principal intérêt :
  • Dans un site grandiose, Montmorin est un bel exemple d'architecture castrale de montagne inspiré par les concepts philippiens. L'ensemble surprend cependant par la persistance de certains archaïsmes, comme la fidélité au concept de défense en profondeur, le petit nombre d'archères présentes dans certains flanquements cylindriques, ou l'utilisation ponctuelle d'échelles pour assurer les communications verticales. Par plus d'un aspect (site, flanquements circulaires…), il rappelle d'autres châteaux auvergnats, comme Château-Rocher, Mauzun ou Rochebaron.
Statut :
  • Classé Monument Historique en 1985. Propriété privée et publique.
Bibliographie :
  • Pas de référence pour le moment.

Les sires de Montmorin sont attestés depuis le Xe siècle. La première mention du château figure en 1102, dans une charte de l'abbaye de Sauxillanges. Au XIIe siècle, Hugues II puis Hugues III viennent grossir les rangs des croisés. Le second accompagne notamment le roi Louis VII le Jeune en 1147. Les sires de Montmorin augmentent leur importance politique et territoriale en Auvergne, en s'alliant aux principales familles de la région. Ils participent activement à la guerre de Cent Ans et se montrent de fidèles serviteurs des rois de France. La forteresse passe d'une branche à l'autre de la famille aux XVIe et XVIIe siècles.

Acheté en 1628 par Claude de Chazeron, il ne semble plus habité après cette date. En raison de son gigantisme, on renonce à le détruire à la Révolution. Vendu comme Bien National vers 1790, il est découpé en plusieurs lots et transformé en exploitation agricole. Il fait au XXe siècle l'objet d'importantes restaurations et un musée est aménagé dans les bâtiments réhabilités.




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