Château baronnial
ou des évêques :
Lélément
le plus remarquable est le donjon quadrangulaire à
contreforts plats (au nombre de 14, les quatre renforçant
les angles nord-ouest et sud-ouest portent une tourelle cylindrique).
Son plan forme un trapèze aux dimensions suivantes
: largeur : 17,60 m ; longueur mur ouest : 21 m ; longueur
mur est : 22,50 m. Il possédait trois niveaux planchéiés
(rangs de corbeaux). Son rez-de-chaussée est éclairé
par des fentes de jour ; celle du nord, protégeant
lentrée du donjon, pouvait servir darchère
en battant la cour haute. Létage noble possédaient
cinq baies (dont 2 géminées face est). Un escalier
droit maçonné, adossé à la face
sud, permettait dy accéder. Le dernier niveau
est totalement aveugle.
Quatre cours «
encerclent » le donjon. La cour haute au nord-ouest
de celui-ci, porte lentrée primitive du château.
Des latrines et une citerne y sont aménagées.
La basse-cour (à louest) renferme dans son angle
nord-ouest les restes du château neuf ainsi que les
cuisines (présence de quatre fours). La troisième
cour (sur les faces est et sud du donjon) conserve les soubassements
du logis de la garnison du XVe siècle, ainsi quun
puits dans une tourelle flanquant lenceinte. Le «
bastion » sud (carré de 15 m de côté),
sappuyant sur la 3ème cour, renferme la prison
ainsi quun cul de basse-fosse.
Château neuf
:
Il ne reste de ce
château que sa base à létat de ruines
et un immense pignon (30 m de hauteur) « regardant »
la ville basse. Au-dessus du rez-de-chaussée consacré
à la défense, quatre étages se succédaient
: les 1er et 2ème servaient dappartements à
lévêque, le 3ème contenait la chapelle,
voûtée dogives, dédiée à
saint Michel, le 4ème, portant les mâchicoulis,
abritait la salle capitulaire des chanoines.
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Château dHarcourt
:
Le mieux conservé
des châteaux chauvinois, il se compose dune enceinte
rectangulaire (30 m x 15 m) et de deux tours accolées,
faisant saillie sur le front oriental, au bord de la falaise.
La tour « primitive » possède quatre niveaux
: une salle basse avec fentes de jour, une salle haute voûtée
avec cheminée, baies géminées donnant
sur lest et archères à niches. Dans son
angle sud-ouest, un escalier à vis dessert le 2ème
étage.
Lenceinte, à base talutée, est renforcée
de contreforts ronds (similaires à ceux de Gouzon)
et percée par cinq archères à croisillons
multiples et étrier semi-circulaire dinspiration
Plantagenêt. Un châtelet dentrée,
aux angles arrondis (sauf langle sud-est), prend place
au centre de lenceinte ouest. Son système de
défense se compose de lensemble traditionnel
: assommoir, herse, vantaux et archères.
Château de
Gouzon :
Situé sur
un des points les plus élevés du promontoire,
le donjon se présente sous la forme de deux constructions
juxtaposées et aisément identifiables : une
tour carrée (12,10 m de côté) à
contreforts plats et son extension renforcée de contreforts
semi-cylindriques pleins (deux englobant les angles du mur
ouest). Le tout forme un rectangle quasiment aveugle (5 archères
percent lextension) de 21,70 m de long et 13,20 m de
large pour une hauteur de 25 m environ. Un logis (face est)
a laissé les vestiges dune cheminée.
Tour de Flins :
Située au
nord de la ville haute, sur sa muraille orientale (au 14 rue
Saint-Pierre), la tour avec une aile moderne forme aujourdhui
une maison dhabitation. La tour, de plan rectangulaire
(8,50 m x 7,25 m) à quatre niveaux, possèdent,
près des angles, des contreforts plats.
Château de
Montléon :
Il nen reste
que des vestiges épars noyés dans des constructions
plus récentes. On peut néanmoins affirmer que
son donjon rectangulaire à contreforts pleins hémicylindriques
devait ressembler à celui de Gouzon. Il subsiste encore
rue des Rampes un morceau de la courtine ouest (renforcée
de contreforts cylindriques pleins).
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