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MAJ le 11/12/2024
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Cathédrale de Nantes, XVe, XIXe siècle.

Généralités - Historique - Diaporama

Textes et photos ©

Fondation :
  • Un premier évêque existe à Nantes peut-être dès le IVe siècle.
Sous le règne de :
  • Bas-Empire Romain.
Grandes dates :
  • 843 : L'évêque de Nantes est massacré par les Vikings dans sa cathédrale, alors qu'il y célèbre la messe.
  • 1434 : Début du chantier de l'actuelle cathédrale.
  • Vers 1650 : Achèvement du transept sud.
  • 1840 : Début des travaux du transept nord.
  • 1891 : Achèvement de la croisée du transept et du chœur.
  • 1972 : Incendie qui endommage très gravement la cathédrale.
Principal intérêt :
  • La cathédrale fut sans doute l'un des chantiers les plus longs de France pour ce type de bâtiment (1434-1891), sans jamais altérer le parti initial cependant. Le bras sud du transept abrite le remarquable tombeau Renaissance du duc François II (1458-1488) et sa femme et le bras nord le cénotaphe du général Lamoricière (1806-1865).
Statut :
  • Classé Monument Historique en 1862. Propriété de l'Etat.
Bibliographie :
  • Pas de référence pour le moment.

Historique :

Il y eut peut-être un évêque à Nantes dès le IVe siècle. L'histoire du sanctuaire se confond avec celle de la cité. En 843, les Vikings attaquèrent la ville et pénétrèrent dans la cathédrale alors que l'évêque Gunhard célébrait la messe. Selon la légende, le prélat ne paniqua pas et poursuivit son office en prononça cette phrase de la liturgie : " Sursum corda " (Hauts les cœurs). Il fut aussitôt massacré, mais son attitude courageuse devint rapidement un symbole de la résistance face aux pillards.

Les évêques se partagèrent longtemps le pouvoir sur la ville et la région avec les comtes de Nantes. La construction du château neuf en 1207 par Gui de Thouars, sur des terres appartenant à l'Eglise, déclencha une âpre querelle juridique. Le 14 avril 1424 fut posée la première pierre de l'édifice actuel, sous la baguette de Guillaume de Dammartin, issu d'une longue lignée d'architectes très appréciée par le roi Charles V et ses frères à la fin du XIVe siècle (le Louvre, Mehun-sur-Yèvre, Saumur... ) La nef à deux collatéraux ne fut achevée qu'en 1577 et le transept sud en 1650. Devenue écurie à la Révolution, les travaux n'y reprirent qu'en 1840 pour s'achever 51 ans plus tard. La dédicace finale se déroula le 25 décembre 1891. Endommagée par les bombardements de 1944, l'édifice fut la proie des flammes le 28 janvier 1972 et depuis heureusement restaurée.

 

Description :

Deux tours massives élevées de 63 mètres encadrent trois portails richement décorés, surmontés d'une grande baie flamboyante en ogive. Le vaisseau intérieur s'allonge sur 103 mètres, avec des hauteurs sous voûtes atteignant 37,50 mètres. Derrière le narthex situé sous la tribune d'orgues, s'étire une nef à cinq travées et deux collatéraux de belle largeur. Elle emmène vers un transept aux bras assez peu prononcés. Le chœur de 30 mètres de long comprend cinq chapelles rayonnantes. A noter la présence de nombreux tableaux et œuvres d'arts essentiellement religieux, d'époques et de styles très divers.

Tombeau de François II et de Marguerite de Foix :

Au sud se trouve le tombeau de François II et de Marguerite de Foix, sa seconde épouse, commandé par leur fille Anne de Bretagne au sculpteur Michel Colombe. Il était à l'origine placé dans la chapelle des Carmes, dans la même ville. Il fut exécuté entre 1502 et 1507. Les deux gisants en marbre blanc sont étendus sur une dalle de marbre noir. Leurs têtes reposent sur des coussins portés par des anges, symbole de l'accueil qui leur est réservé au paradis. Aux pieds respectifs du duc et de la duchesse se tiennent un lion (la force) et un lévrier (la fidélité) serrant entre leurs pattes, l'un un écu d'hermine, l'autre un blason parti d'hermine et des armes du comté de Foix. Aux angles de la dalle se dressent debout quatre grandes statues féminines, représentant la justice, la puissance, la tempérance et la prudence (vertus cardinales). Des petites statues installées dans des niches figurent des saints (Louis, Charlemagne, Marguerite, François d'Assise) et les apôtres. Seize pleurants sanglotent pour l'éternité sur l'âme des disparus. Le tombeau échappa miraculeusement à la tourmente révolutionnaire, sauvé grâce à l'abnégation de quelques Nantais courageux. Le cénotaphe de Lamoricière lui répond dans le croisillon nord.




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