Arrivé sur
la place de la Mairie, vous découvrez à main
droite la première des cinq tours encore en élévation.
Incluse dans une construction plus tardive (la maison Burlon,
fin XVIe siècle), elle est dérasée d’au
moins un étage. Sa façade sud, donnant sur la
place, conserve au niveau 2 une porte en plein cintre.
En face, à
moins de 50 m, se trouvent trois tours, quasiment alignées.
La première, la moins bien préservée,
ne conserve que deux murs. L’édifice, englobé
dans des constructions du XVIIe siècle, est difficile
« à lire ».
A 8 m de celui-ci,
se dresse la tour « communale ». Elle est de plan
carré (7 m de côté) et s’élève
à 30 m de hauteur environ. Ses murs sont peu percés
et un oculus, remarquablement appareillé, orne le sommet
du pignon oriental. Son premier niveau est voûté
en berceau. Trois arcs-boutants, tendus au-dessus de la rue
en appui sur l’ancienne église, renforcent la
solidité de cette construction.
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A 16 m de la tour
« communale » s’élève la seconde
tour qui devait constituer avec celle-ci la « bisturris
» mentionnée en 1121. Elle n’est plus conservée
que sur une dizaine de mètres de haut et ses murs sont
aveugles sur les faces nord et ouest.
La dernière
tour dite « du Bousquet », située à
40 m environ au nord de la « bisturris », est
enclavée au cœur d’un îlot d’habitation.
Conservée sur toute sa hauteur (une trentaine de mètres)
elle est de plan carré (6,50 m de côté).
Ses faces ouest (niveau 2) et nord (niveau 3) sont percées
par une fente d’éclairage.
La porte fortifiée
du front nord, dite Portal de l’Horloge, appartient à
l’enceinte de 1386. Elle mesure 5 m d’épaisseur
et plus de 8 de large. Elle était défendue par
un assommoir et une herse (dont il reste la rainure).
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