Une statuette de
la Vierge trouvée dans un buisson d'épines serait
à l'origine de ce sanctuaire. Sa reconstruction totale
est lancée au commencement du XVe siècle pour
s'achever vers 1527.
A la fin du XVIIIe
siècle la flèche nord est abattue pour laisser
la place à un relais du télégraphe optique
Chappe. Ce relais est situé sur la ligne Paris - Strasbourg
achevée en 1798. Le télégraphe est désaffecté
en 1852, un don de Napoléon III permettra la reconstruction
de la flèche nord en 1868.
Le sanctuaire est
érigée en basilique en 1914.
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Description :
Un portail central
surmonté d'une rosace est encadré par deux portails
latéraux et est surmonté d'une rosace. Sur le
tympan figurent des représentations de scènes
de la passion du Christ. Deux tours ajourées dissymétriques
s'élèvent de chaque côté. La tour
sud culmine à 55 mètres. Les bras du transept
sont peu marqués et le chevet du chur révèle
l'existence de 5 chapelles rayonnantes.
A l'intérieur
s'étire une nef à deux collatéraux et
six travées. Elle possède une élévation
à trois niveaux (arcades, triforium et baies) et une
belle voûte en pierre. L'entrée du chur
est délimitée par un jubé, sorte de clôture
autrefois très répandue dans les édifices
religieux, mais presque systématiquement détruite
pour des raisons fonctionnelles. Le chur possède
un déambulatoire et des clôtures de styles gothique
et Renaissance. Les orgues sont installées dans le
bras nord du transept. L'une des chapelles rayonnantes abrite
une mise au tombeau du XVIe siècle.
La basilique vaut
essentiellement par l'incroyable richesse de son décor
sculpté. La façade notamment, comporte des centaines
de figurations diverses.
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